Ce que vous apprendrez
1. Pourquoi American Airlines a-t-elle expulsé huit hommes noirs de leur vol?
2. Comment les victimes ont-elles réagi à l'incident?
3. Que stipule le règlement d'American Airlines concernant les odeurs corporelles?
4. Quelles mesures American Airlines a-t-elle prises en réponse au procès?
5. Quels ont été les ressentis et les expériences des victimes après l'incident?
Plainte et réaction d'American Airlines
Selon l'avocat des plaignants, Michael Kirkpatrick, les hommes étaient initialement irrités et frustrés de devoir quitter l'avion. Cependant, ils ont rapidement réalisé qu'ils avaient tous été expulsés parce qu'ils étaient noirs. « Cela les a frappés comme une tonne de briques », a déclaré Kirkpatrick au Washington Post.
American Airlines a publié une déclaration soulignant qu'elle prend ces accusations « très au sérieux » et mène actuellement une enquête sur cette affaire. La compagnie aérienne a également affirmé que de telles actions ne reflètent pas ses valeurs fondamentales ni sa mission de prendre soin des gens.
Procès et prochaines étapes
Les hommes impliqués dans le procès vivent à New York et rentraient chez eux depuis Burbank avec une escale à Phoenix. Ils affirment qu'ils ne se connaissaient pas avant le vol et ne s'asseyaient pas ensemble lorsqu'ils ont été expulsés de l'avion. Après l'incident, ils n'ont plus revu les cinq autres hommes, bien que les médias pourraient les encourager à se manifester et à rejoindre le procès.
Selon la plainte, les hommes ont été retirés du vol sans « raison légitime » et un employé d'American Airlines les a expulsés « un par un » sans explication. Ce n'est que plus tard qu'ils ont appris qu'un des membres de l'équipage s'était plaint d'une odeur corporelle. La plainte indique qu'il est « difficile d'imaginer qu'American Airlines traiterait jamais des clients blancs de manière similaire ».
Bien que les hommes soutiennent qu'ils n'avaient aucune odeur corporelle offensante, le contrat de transport d'American Airlines permet de retirer des passagers si leur odeur est offensante, sauf si elle est causée par un handicap ou une maladie.
Conclusions et réactions
Finalement, la compagnie aérienne n'a pas pu trouver de vols alternatifs pour les hommes et leur a permis de remonter à bord après environ une heure. « Nous traversions l'allée de la honte, si on peut dire », a déclaré Xavier Veal, l'un des hommes, au Washington Post. « C'était horrible. C'était une expérience vraiment traumatisante. »
Source : Jalopnik